À L’ENVERS /
10 questions impertinentes à... Hans Herbots, realisateur
Traduction - A-C M-L // ÉTÉ 2022 // TEMPS DE LECTURE: 1 MINUTE
Que vouliez-vous devenir étant enfant ?
« Comme pour tout un chacun, cela a évolué avec le temps : pompier, maître d’écurie dans un cirque, puis pendant longtemps, journaliste ou un métier lié à la linguistique. Finalement, vers l’âge de 14 ans, j’ai commencé à expérimenter le cinéma et la question s’est posée de savoir si je voulais être devant ou derrière la caméra. »
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu de vos parents ?
« Mes parents nous ont encouragés à suivre notre intuition. Et de garder l’esprit ouvert sur tout. Je pense toujours que c’est très important. »
De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?
« Bien sûr, ce sont mes enfants. Même si, souvent, nous n’avons pas autant de mérite à façonner leur personnalité que nous aimerions le croire. Mais au-delà de ça ? Chaque film, chaque histoire, chaque événement a ses moments forts. Je suis particulièrement heureux - et donc fier - d’avoir pu construire ma vie comme je le voulais. Mais ça aussi, c’est plus souvent hors de nos mains que ce que nous voulons bien admettre. »
Qu’auriez-vous pu/dû mieux faire dans votre vie ?
« Une chanson de Tourist LeMC résume très bien la situation : faire plus attention à l’amour sous toutes ses formes. »
Quel est votre plus grand défaut ?
« Je ne supporte pas le désordre. Ou plutôt, je ne supporte pas le désordre visible. J’ai bien peur d’être parfois assez antipathique à ce sujet. Les déchets derrière une porte d’armoire fermée ou dans la cave : pas de problème ! »
Que regrettez-vous (d’autre) ?
« Vincent Van Gogh a dit : « Votre vie serait bien vide si vous n’aviez pas de regrets. » Bien sûr que je regrette des choses. Des choses que j’ai faites. Mais aussi des choses que je n’ai pas faites. Je pense que cela fait partie de la vie. »
Quelle est la leçon la plus importante que la vie vous ait apprise ?
« Que rien ne perdure. Il suffit de quelques échecs pour qu’une personne soit complètement déséquilibrée et perdue. Et c’est vrai pour tout le monde. J’ai réalisé que l’on ne peut juger ce que les autres vivent. »
Quand avez-vous été le plus heureux ?
« Maintenant. Souvent. Heureux ! »
Qu’avez-vous envie de faire (et qui n’arrivera peut-être jamais) ?
« J’aime croire que tout est encore possible. Bien que je me souvienne encore du moment où, à 15 ou 16 ans, j’ai pensé : « Je ne pourrai jamais être président des Etats-Unis. » Non pas que je voulais le devenir mais l’idée que quelque chose n’était pas possible s’est cristallisée très clairement à ce moment-là. Mais pour répondre vraiment à la question : le chant. Chanter dans un groupe me semble fantastique. »