/3 QUESTIONS A Didier Smeyers et Lorenzo Marredda
Les 20 et 21 octobre 2023, la CSC-Transcom a tenu son congrès statutaire sur les thèmes des (r)évolutions technologiques, du télétravail et de l’organisation du travail. A la fin du congrès, des prises de position et résolutions d’activité ont été arrêtées pour les cinq années à venir.
Qu’est-ce qui a motivé le choix des thèmes de ce congrès statutaire ?
Les thèmes de ce congrès ont été choisis suite à une large consultation des militants de la Centrale. Leurs préoccupations sur l’avenir, leurs interrogations sur le monde du travail et leurs environnements proches ainsi que les craintes des conséquences des évolutions technologiques rapides ont déterminé le choix de ce congrès. C’est un travail d’équipe, du bottom-up.
Que peut-on retenir des prises de position et résolutions d’activité votées pour les cinq années à venir ?
Les positions et résolutions sont ouvertes vers les autres organisations et nous amènent à chercher des collaborations pour travailler et préparer aux mieux les changements plutôt que de se replier sur soi et de vivre dans la crainte.
Ces positions politiques sont orientées vers l’avenir et s’appuient sur de la recherche d’informations et de positionnement des différents acteurs du monde du travail et de la société civile.
A nous de nous en servir pour protéger et accompagner les travailleurs dans les évolutions qui vont immanquablement arriver.
Le document thématique et les différentes résolutions d’activité et d’actualité vont influencer les lignes politiques de la centrale jusqu’au prochain congrès de 2029, si pas au-delà.
Quel sera l’impact de ce congrès sur le travail syndical à venir ?
Il y a déjà eu un suivi au niveau des résolutions d’activité et d’actualité puisque certaines résolutions ont également été plébiscitées par la Confédération. Par ailleurs, ces résolutions ont fait l’objet d’un article dans le magazine flamand « Visie ».
Plus concrètement, la résolution d’actualité « Belgica » a déjà été suivie d’effets. Des contrôles seront organisés sur ce bateau suite aux différentes interpellations, notamment de la CSC-Transcom. Un article est également paru à cet égard dans le magazine flamand « Visie ».
Un programme sur 6 ans est en cours d’élaboration. //