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/Brian De Kever (28) Conducteur de chariot cavalier

Texte - Julie Desmet // Photo - Sofie Gheysens // Traduction - A-C M-L // ÉTÉ 2022 // TEMPS DE LECTURE: 1 MINUTE

En avril, Brian De Kever a vu un rêve se réaliser lorsqu'il a pu travailler comme conducteur de chariot cavalier dans le port d'Anvers. « J'avais déjà effectué un travail similaire en tant que conducteur de chargeur latéral pour un grand fabricant de portes et fenêtres en aluminium, mais pas avec une machine de soixante tonnes et de treize mètres de haut », dit-il en riant.

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Brian (28 ans) adore être chauffeur. Cependant, depuis quelques temps, il rêvait aussi d'un emploi dans le port.
« Mon beau-frère m'a encouragé à me lancer. Il a lui-même travaillé pendant dix ans comme ouvrier dans le secteur des marchandises générales. » C'est ainsi que Brian s'est inscrit à un cours à Ocha, le centre de formation des dockers du port d'Anvers, en collaboration avec Antwerp Terminal Services (ATS). Trois mois plus tard, il décrochait un contrat permanent avec le fondateur d'ATS, MPET. « J'ai commencé comme docker, mais en raison de la congestion des ports et de la pénurie aiguë de conducteurs, j'ai eu l'occasion d'apprendre à conduire un chariot cavalier après quelques semaines seulement. Normalement, il faut d'abord avoir travaillé ‘sous les grues’ pendant au moins un an. »

La formation de Brian en tant que conducteur de chariot cavalier a d'abord consisté en une semaine de théorie et de pratique dans un simulateur, puis deux semaines de pratique à Ocha. Le superviseur de Brian l'a ensuite préparé à travailler pour de vrai sur le quai 1742 du Deurganckdok. « Mon mentor m'a donné le conseil en or de ne jamais me laisser bousculer par mes collègues », s'est - aussi - souvenu Brian.

A haute altitude

Brian travaille toujours le matin, de 6 heures à 13 heures 45. Il peut lire ses missions de travail à partir d’un écran d'ordinateur et sait donc exactement quels conteneurs il doit amener d'un point à un autre. « Il peut s'agir de charger et de décharger des conteneurs à bord d'un navire mais aussi de les préparer pour le transport par route ou par rail. Chaque conteneur a un emplacement spécifique et ne doit jamais être déplacé sans raison. »

Au début, Brian n’était pas à l’aise avec le fait de travailler en grande hauteur. Maintenant, il se sent parfaitement à l'aise dans sa cabine. À l'avenir, il souhaite travailler encore plus haut, en tant que conducteur de pont roulant. « Mon travail me procure une certaine tranquillité d'esprit. Et c'est une grande satisfaction pour moi de pouvoir contribuer à la chaîne logistique. Les supermarchés et autres magasins ne sont plus approvisionnés lorsque le port ne fonctionne pas. »

Pression dans les terminaux

La sécurité est un point d’attention très important dans le port. « Le nombre de conducteurs nécessaires pour traiter toutes les marchandises à temps augmente, tout comme le trafic dans les terminaux », note Brian. « Il est crucial de rester concentré à tout moment et de savoir qui a priorité. La conduite en chariot cavalier présente également des angles morts dont vous devez tenir compte. Pour l'instant, je me déplace avec une ‘lumière bleue’. De cette façon, mes collègues peuvent voir que je suis toujours en phase d’apprentissage. »

/Envie de travailler au port d’Anvers ?

Téléphonez au secrétariat de la CSC-Transcom (02.549.11.18) ou envoyez un e-mail à haven.antwerpen@acv-csc.be.

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