A L'ENVERS /
Hélène Dozot - violoniste
10 questions impertinentes
Interview : AC-ML // Photo : courtoisie d’H. Dozot // AUTOMNE 2023 // TEMPS DE LECTURE - 2 minutes
Que vouliez-vous devenir étant enfant ?
Violoniste ou infirmière accoucheuse (comme ma marraine).
Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu de vos parents ?
Je dirais que mes parents ont toujours cru en moi, à des moments où moi-même je ne croyais plus en moi. Leur soutien et leurs conseils m’ont aidée à ne jamais abandonner ma passion pour la musique.
De quelle réalisation êtes-vous la plus fière ?
D’avoir réalisé mon rêve : être violoniste ! J’en suis très fière car c’est un choix de carrière ni courant ni facile. Avoir une carrière de musicienne m’épanouit beaucoup.
Qu’auriez-vous pu/dû mieux faire dans votre vie ?
J’aurai pu davantage écouter mon intuition et me faire encore plus confiance dans mes choix.
Quel est votre plus grand défaut ?
Je suis assez obstinée et têtue.
Quelle est votre plus grande qualité ?
Je m’investis à fond dans ce que j’entreprends.
Qui vous inspire ?
Une musicienne qui m’inspire beaucoup en ce moment est la violoniste belge Sylvia Huang, lauréate du concours Reine Elisabeth. C’est une musicienne extrêmement douée qui continue à se challenger et qui gère très bien sa carrière. De plus, elle reste vraiment accessible, simple et authentique. Je pense que c’est très important, en tant qu’artiste, de rester fidèle à soi-même.
Quelle est la leçon la plus importante que la vie vous ait apprise ?
Comme dit la célèbre maxime : « Tout vient à point à qui sait attendre ». Avec le temps, j’ai appris à rester patiente, peu importe la situation, et à ne surtout pas baisser les bras car on ne sait jamais de quoi demain est fait. De plus, l’expérience m’a appris qu’il faut s’écouter en premier lieu et puis seulement écouter les autres.
Quand avez-vous été la plus heureuse dans votre vie ?
Sur scène, en 2018, lors de mon premier concert avec la
« European Union Youth Orchestra » (EUYO) à Ferrare, en Italie. Nous jouions la 2ème symphonie de Brahms (mon compositeur préféré) et j’ai ressenti des émotions incomparables.
Qu’avez-vous envie de faire (même si cela n’arrivera peut-être jamais) ?
Créer mon propre festival de musique de chambre en Belgique où je pourrais retrouver et jouer avec mes amis et connaissances internationales. J’aimerais donner des concerts dans des lieux insolites, où on n’a pas l’habitude d’entendre de la musique classique.
Hélène Dozot, 27 ans, est violoniste free-lance. Elle alterne l’enseignement, l’orchestre et la musique de chambre. Sa vie de musicienne l’a amenée à voyager beaucoup (Genève, Amsterdam, Paris, …), à rencontrer de nouvelles personnes et à apprendre de nouvelles cultures. On peut la retrouver sur sa page Facebook.