A L'ENVERS /
questions impertinentes à Elise Caluwaerts / soprano
Traduction et adaptation - AC-ML // Photo - Diana Monkhorst // HIVER 2023 // TEMPS DE LECTURE - 2 minutes
Que vouliez-vous devenir étant enfant ?
Trapéziste dans un cirque, archéologue en Egypte, pianiste ou médecin.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu de vos parents ?
De traiter les autres comme je voudrais qu’ils me traitent.
De quelle réalisation êtes-vous la plus fière ?
D’avoir pu me produire dans des villes telles que Sydney, Tokyo, Buenos Aires, Londres et New York.
Qu’auriez-vous pu/dû mieux faire dans votre vie ?
J’aurais dû prendre plus au sérieux les conseils avisés de collègues expérimentés, certainement au début de ma carrière. J’ai été très individualiste, ce qui a parfois compliqué les choses. Avec le temps, j’ai appris à travailler avec d’autres personnes et à écouter ce qu’elles avaient à dire.
Que regrettez-vous ?
Je ne sais pas si j’utiliserais le terme « regret » mais il est évident qu’on ne peut à la fois mener une carrière internationale et à la fois être à 100 % présent pour les gens qu’on apprécie...
Qui ou qu’est-ce qui vous inspire ?
Toutes les personnes qui savent bien dessiner et peindre. Je n’ai absolument pas ce talent.
Que ne supportez-vous pas ?
Le manque d’empathie vis-à-vis des plus faibles de notre société. C’est un grand défaut. En plus, je trouve invraisemblable le fait de ne pas pouvoir se mettre à la place des autres. Un conseil à tous ceux qui ne souhaitent pas le meilleur aux autres parce qu’ils n’osent eux-mêmes rien faire dans leur vie : « Surmontez vos peurs et essayez de rendre votre vie merveilleuse ».
Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ?
Comme quelqu’un de généreux, aimant et attentionné.
Elise Caluwaerts s’immergera début 2024 comme artiste en résidence dans la collection du Musée royal des beaux-arts d’Anvers.