close

Comment pouvons-nous vous aider ?

Retour au numéro actuel

MON JOB /

JOURNALISTE

Texte Johan De Ryck / Traduction et adaptation - AC-ML / Photo - Jan Locus / temps de lecture: 2 minutes

Enfant déjà, Lukas Lecluyse admirait les journalistes internationaux envoyés aux quatre coins du monde pour relayer des nouvelles de l’étranger. Aujourd’hui, il est devenu leur collègue à la salle de rédaction de la VRT NWS. Un jour, il pourra peut-être lui aussi partir au loin pour suivre leurs traces. « L’ambition de tout journaliste international est d’être déployé sur le terrain », dit-il.

Lukas Lecluyse est né à la côte belge. Après avoir terminé ses études en sciences des communications à l’université de Gand, il est resté dans ce qui est aujourd’hui la ville la plus populaire de Flandre occidentale. Son master n’était sans doute pas la formation la plus appropriée pour devenir journaliste mais cette dernière l’a finalement conduit au métier auquel il aspirait depuis sa tendre enfance : journaliste à la VRT.

Lukas a commencé par faire un stage au sein du service médiation de la chaîne publique. Sous la direction experte et inspirée de Tim Pauwels, il a été autorisé à traiter les plaintes des téléspectateurs, des lecteurs et des auditeurs concernant les programmes et les plates-formes de la VRT NWS.
« Malheureusement, à cause de la pandémie, j’ai dû en grande partie effectuer mon travail à partir de la maison. Cela m’a fait l’effet d’une douche froide », se souvient-il.

Je ne m’ennuie jamais

Comme Lukas ne se sentait pas prêt à entrer sur le marché du travail après avoir obtenu sa maîtrise, il a choisi d’étudier pendant un an à la Haut Ecole Artevelde de Gand. La VRT lui a alors trouvé un deuxième stage, cette fois au sein de la rédaction étrangère de VRT NWS. « Mon deuxième stage à la VRT a commencé le 8 février 2022, deux semaines exactement avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». 

«Mon travail n’est jamais ennuyeux même si j’attends avec impatience de pouvoir faire du travail de terrain»

Lucas Lecluyse


Depuis, les choses se sont très vite enchaînées : après ce stage, Lukas s’est d’abord vu proposer un job étudiant, puis un contrat temporaire avant d’être embauché définitivement. « Au fil du temps, j’avais appris à faire du montage image et son, ce qui était un plus », note-t-il.

Au cours des trois dernières années, Lukas a principalement travaillé comme journaliste en ligne pour les nouvelles provenant de l’étranger. Occasionnellement, il a collaboré à des émissions d’information à la radio ou pour le journal télévisé de fin de soirée. « Mon travail n’est jamais ennuyeux, même si je me réjouis d’être un jour envoyé au loin sur le terrain. Après tout, c’est l’ambition ultime de tout journaliste international : se déplacer, voyager dans les endroits problé­matiques du monde entier pour relayer de l’information vers un public local. Si les reportages en ligne sont passion­nants en raison de la grande variété des sujets abordés, le travail de bureau est également super intéressant ».

Focalisation sur les grands événements

« Il est extrêmement difficile pour un journaliste en ligne de se concentrer sur une région ou un continent, surtout lorsque le monde s’embrase à de nombreux endroits. Cependant, on constate que l’attention se porte de plus en plus sur les grands événements tels que l’élection présidentielle aux États-Unis ou les bouleversements du Moyen-Orient ».

« Certains collègues ont travaillé de manière différente par le passé mais ces approches ne sont plus d’actualité. Toutefois, ces grands journalistes m’inspirent toujours. En ce qui concerne les événements à l’étranger, ils m’ont appris à raconter des histoires et à poser les questions qui préoccupent notre public », reconnaît-il.

L’époque où les « héros d’enfance » de Lukas étaient facile­ment déployés à l’étranger est vraiment révolue. Aujour­d’hui, on envoie moins rapidement les journalistes dans un territoire étranger vraiment dangereux », explique-t-il.

Plus d'articles sur

Mon job

Articles liés publiés précédemment