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/Mohammed Glizi (29) bagagiste à l'aéroport

Texte : Johan De Ryck | Traduction et adaptation : A-C M-L | Photo : Luc Hilderson | été 2025 | TEMPS DE LECTURE : 2 MINUTES

La saison d’été approche et annonce le traditionnel surcroît de travail pour les sociétés d’assistance au sol spécialisées dans le traitement des bagages à Brussels Airport. « Une mission qui s’étend bien au-delà de s’assurer que les bagages arrivent à destination en même temps que leurs propriétaires et que ceux-ci puissent les récupérer rapidement et sans problème », souligne Mohammed Glizi, chef d’équipe chez Alyzia.

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Mohammed se remet actuellement d’un grave accident de travail. Sa jambe droite est restée coincée entre deux véhicules, avec pour conséquence une fracture complexe, des muscles sectionnés et surtout beaucoup de souffrance. Des semaines si pas des mois de revalidation l’attendent. Néanmoins, Mohammed espère se rétablir rapidement pour pouvoir reprendre son boulot.

Auparavant employé chez Bpost, Mohammed travaille actuellement comme bagagiste chez Alyzia, plus précisé­ment en tant que chef d’équipe. Il dirige trois à six collègues, en fonction du taux d’occupation des avions de ligne à « traiter ».

Nettoyage et dégivrage

« Nous devons nous assurer que les voyageurs arrivent à destination en même temps que leurs bagages. Ces derniers doivent se trouver dans le même état à l’arrivée qu’au départ. Nous opérons donc aussi bien au niveau des comptoirs du check-in que sur le tarmac. Il va sans dire que nous nous occupons également du bureau des objets perdus. Alyzia offre aussi des services de nettoyage et de dégivrage des avions. Il s’agit d’éliminer la glace qui s’est formée sur les ailes, les moteurs et les autres partie vulnérables de l’avion ».

 

« Lors de chaque période de travail, une dizaine d’avions doivent être chargés et déchargés. Il faut pouvoir garder le rythme »

Mohammed Glizi

 

Le boulot d’un bagagiste est extrêmement stressant. « Le chargement et le déchargement des cales d’un avion de ligne s’apparente à une course contre la montre et comporte des risques… comme en témoigne ma jambe », fait remarquer Mohammed avec un sourire dépité.

« Ma semaine de travail comporte quatre jours de dix heures. Lors de chaque période de travail, une dizaine d’avions doivent être chargés et déchargés. Il faut pouvoir garder le rythme. Cela a au moins pour avantage qu’on ne voit pas le temps filer ». //

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