/Trois questions à Corine Van Den Noortgate
Interview et texte : AC-ML // Photo : courtoisie de C. Van Den Noortgate // AUTOMNE 2023 // TEMPS DE LECTURE - 2 minutes
Accompagnatrice de trains à la SNCB basée à Charleroi Candidate aux prochaines élections sociales
TROIS QUESTIONS À /
Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter aux prochaines élections sociales ?
Je suis déléguée syndicale pour la CSC-Transcom depuis 3 ans et je souhaiterais consolider mon travail syndical sur un plus long terme. Je voudrais avoir l’occasion de perfectionner mes connaissances et compétences syndicales afin d’optimaliser les services que je suis appelée à rendre aux agents.
J’ai à cœur de défendre les intérêts de mes collègues en privilégiant le dialogue entre toutes les parties, affiliés et membres de la direction. Je suis consciente qu’il est parfois difficile de contenter à 100 % tout le monde mais je vise à obtenir le meilleur compromis possible. Je pense par exemple aux négociations sur les horaires de travail ; il est compliqué de satisfaire toutes les demandes car chacun défend un intérêt différent.
Quelles sont pour vous les qualités principales d’un délégué syndical ?
Il faut être à l’écoute, largement disponible, être en mesure de répondre rapidement aux demandes des affiliés et être disposé à se former sur son temps personnel. En effet, il faut constamment se tenir au courant des nouveautés syndicales et règlementaires pour être compétent et fournir un bon travail syndical. Cela prend du temps.
A ce sujet, je voudrais souligner l’accueil chaleureux qui m’a été réservé par les permanents et l’équipe syndicale de la CSC-Transcom. Ils m’ont permis de me développer en tant que déléguée syndicale et m’ont appris à apprécier une multitude de corps de métiers à la SNCB, dans toutes les régions. Cela m’a permis de faire de belles découvertes et rencontres.
Si vous étiez élue, quels sont les changements majeurs auxquels vous souhaiteriez contribuer au cours des prochaines années ?
Je voudrais tout particulièrement pouvoir contribuer à augmenter le bien-être au travail et poursuivre le dialogue avec la direction à ce sujet. Il manque toujours du personnel et les horaires sont compliqués. Il serait bien de pouvoir contrebalancer correctement les réalités difficiles de notre travail par l’obtention d’avantages intéressants. Je pense par exemple à pouvoir passer de temps en temps un week-end complet à la maison. //