/«Ce que j’attends du congrès, c’est qu’on puisse aborder les sujets de genre, de génération, d’égalité et de développement durable en n’excluant personne.»
TEXTE Donatienne Coppieters / PHOTO Aude Vanlathem / 9 octobre 2024 / temps de lecture: 2 minutes
Après avoir été enseignante, Charlotte Comper est, depuis 3 ans, employée chez BYmyCAR Brussels/Wavre. Elle milite aux Jeunes CSC et se prépare à participer au congrès national de la CSC des 17 et 18 octobre. «Une partie de mon combat syndical est au travail car j’ai été élue comme déléguée au CPPT. Je suis aussi vice-présidente des Jeunes CSC du Brabant wallon, j’ai un mandat à la Commission wallonne et bruxelloise des jeunes (CWBJ) et j’ai aussi la chance de participer au Conseil fédéral. Je me mobilise aussi tous les ans pour la Journée internationale de lutte pour le droit des femmes du 8 mars parce que c’est un combat qui me tient à cœur. J’ai commencé à m’investir aux Jeunes CSC parce qu’en sortant de mes études, je n’étais absolument pas préparée à la vie active. Je ne connaissais pas les démarches pour m’inscrire au chômage, le stage d’insertion, les conditions d’octroi, etc. J’ai fait face à énormément de problèmes et c’est une amie qui m’a conseillée de contacter le permanent syndical jeunes du Brabant wallon, Olivier Beeckman. Il m’a aidé à faire face à mes problèmes et puis, il m'a invitée à venir voir ce qu’est le syndicat, en quoi il est important, pourquoi il faut le faire connaître aux autres, etc. Et dans cette démarche d’aide à l’autre, j’ai accroché tout de suite et je me suis mise directement à l’action. On a un système qui pour l’instant n’est pas infaillible au niveau du travail et il y a malheureusement énormément de personnes qui passent à travers les mailles du filet. Ces gens ne sont pas entendus, pas protégés et pas assez informés. Le fait de savoir qu’on peut offrir une sécurité d’emploi, une rémunération équitable, des droits égaux et des conditions de travail qui sont bénéfiques autant pour les femmes, pour les jeunes et pour tout le monde, c’est vraiment important pour moi. Ce sera mon premier congrès cette année. Ce que j’attends au-delà des thèmes, c’est qu’on puisse aborder les sujets de genre, de génération, d’égalité et de développement durable en n’excluant personne et en incluant toutes les strates de la société. On est tous unis dans un but commun et c’est pour ça que le congrès est national: parce que ses thèmes touchent tout le monde. J’espère que les jeunes auront droit de parole parce que le fait d’avoir notre mot à dire maintenant va nous permettre de faire évoluer la société. C’est donc très important pour moi de pouvoir représenter les jeunes et les femmes.»