CONGRES CSC /
Compte à rebours pour le congrès CSC
TEXTE Amélie Janssens / ILLUSTRATIONS Mandarijn.be / 11 septembre 2024 / temps de lecture: 2,5 minutes
Le congrès national de la CSC se tiendra cette année au Concertgebouw à Bruges, les 17 et 18 octobre.
Voici tout ce qu’il faut en savoir.
Quels sont les thèmes centraux?
Notre congrès s’articule autour de trois axes: le travail utile, le revenu décent et notre système économique et social.
Un travail utile exige un travail décent
l’Organisation internationale du travail définit le travail décent comme un travail qui procure un revenu équitable, garantit la sécurité et la protection sociale pour tous sur le lieu de travail, et donc aussi l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes, et qui rejette toute forme de discrimination. Nous plaidons donc pour des conditions de travail décentes, pour tous les statuts, afin de donner aux travailleurs (à nouveau) plus de contrôle sur leur travail et leur carrière.
Un travail décent exige un revenu décent
Les inégalités de revenus se creusent dans le monde entier, y compris en Belgique. Ces inégalités croissantes affectent non seulement la cohésion sociale entre les personnes, mais nuisent également à la croissance économique à long terme. La notion de salaire égal pour un travail égal, quel que soit le statut, pour tout travailleur exerçant le même emploi, et plus encore entre les hommes et les femmes, est donc essentielle ici.
Repenser notre système économique et social
Les transitions dans la société, qu’il s’agisse de la démographie, du passage au numérique ou du passage à la neutralité climatique, nécessitent une adaptation de notre regard sur le fonctionnement de notre système économique et social. L’imbrication et l’interaction des différentes transitions font que chaque lieu de travail est ou sera concerné. Les travailleurs doivent donc pouvoir codiriger la façon dont les entreprises s’adaptent.
Pourquoi organisons-nous un congrès national tous les quatre ans?
La CSC aspire à une société où tout le monde a sa place: les travailleurs, les jeunes, les demandeurs d’emploi, les malades, les pensionnés, etc. Nous le faisons en aidant directement à résoudre les questions et les problèmes de nos membres, en les soutenant sur le terrain par l’intermédiaire de nos militants, mais aussi en pesant sur les décisions politiques et en tirant à temps la sonnette d’alarme lorsque nous constatons que les choses tournent mal. Nous voulons cependant aussi regarder vers l’avenir, voir quels sont les défis auxquels nous sommes confrontés et y apporter des réponses. Lors d’un congrès, nous essayons de relever ces grands défis et de fournir des réponses syndicales aux problèmes anciens et nouveaux. Dans ce contexte, nous examinons ce que nous devons faire, où et comment agir. Nous réunir avec autant de militants nous permet de discuter et de donner une orientation à l’avenir avec le soutien de nos assemblées.

En quoi le congrès me concerne-t-il en tant que militant et travailleur?
Environ 600 militants de tous horizons et de tous secteurs participeront aux discussions à Bruges. À l’automne 2023, bon nombre de militants ont déjà participé à des débats provinciaux préparatoires. Mais même si vous n’êtes pas présent sur place, vous êtes impliqué en tant que travailleur et militant. Les thèmes définis en octobre serviront de base au travail de la CSC dans les années à venir, tant sur le lieu de travail que dans le débat politique et social.

Et après le congrès?
Contrairement aux congrès précédents, tout ne sera pas décidé le 18 octobre. Il n’y aura pas de texte final et de lignes de force pour les années à venir. Cette fois-ci, nous recueillerons des contributions et des idées sur nos thèmes pendant le congrès et nous les développerons par la suite, lors des conseils généraux. Ainsi, nous prendrons le temps de répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés de manière sérieuse, approfondie et innovante.