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L’actu /

L’hypersurveillance et le management robotisé, ça suffit!

11 décembre 2024 / temps de lecture: 1 minute

Le 14 novembre dernier, la CSC (avec son service United Freelancers), la fondation Égaliberté, le Ciep-B et la Ligue des droits humains ont déposé une réclamation devant le tribunal de première instance de Bruxelles contre Uber (Eats) pour défendre les droits des travailleurs en matière de données et de décisions automatisées. À l’origine de cette action, 16 (ex-)livreurs et livreuses de l’entreprise.

Du jour au lendemain, certains ont été déconnectés de la plateforme et empêchés de continuer à travailler pour l’entreprise, sans explication. Cette pratique s’est généralisée ces dernières années. Lorsque la plateforme justifie sa décision, elle reste très vague (du type «vous n’avez pas respecté nos conditions générales»). S’il réagit, le travailleur reçoit un mail confirmant le plus souvent la décision déjà prise. Mais jamais il n’a l’occasion de parler à un interlocuteur, de connaître précisément ce qui lui est reproché ou de donner sa version des faits. Seize personnes portent ce recours, mais on dénombre plus de 3.000 livreurs et 2.000 chauffeurs employés par Uber en Belgique.

Les requérants demandent notamment à Uber de se faire communiquer l’ensemble de leurs données à caractère personnel traitées par l’entreprise, dans des formes leur permettant de comprendre l’analyse effectuée, de les informer de manière claire et complète sur les logiques de profilage, des décisions automatisées ou de tout autre traitement et d’annuler les décisions de déconnexion prises sans intervention humaine suffisante.

Lire l’article complet: https://brnw.ch/action_justice_uber

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