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L'ACTU | ÉNERGIE /

Resterons-nous plein d’énergie en 2023?

TEXTE Thomas Vael | Photo Clay Banks | Durée de lecture: 1 MINUTE | 18 JANVIER 2023

Après la pandémie, nous avons été confrontés à la crise énergétique. On ne compte plus les compteurs (numériques) qui ne posent pas de problèmes, les factures d’acompte faramineuses, etc. La guerre en Ukraine a poussé l’Union européenne à réfléchir à sa politique énergétique et à entreprendre des actions à ce sujet.

L'État belge et Engie ont conclu un accord pour prolonger la durée de vie de nos centrales nucléaires. Ce dossier est très technique: il tient compte de l’état de nos centrales nucléaires, de la législation belge, des stocks d’énergie dans le reste de l’Europe, mais aussi de la situation en Ukraine. L’État belge et Engie ont défini une méthode qui permettra de calculer ce que coûteront l’enfouissement des déchets et le démantèlement des centrales. Le principe du pollueur-payeur est maintenu et les travaux se poursuivront sur cette base durant les prochains mois.

Fin décembre, les ministres européens de l’Énergie se sont mis d’accord sur le plafonnement du prix du gaz naturel. Le mécanisme s’enclenchera dès que le prix de gros dépassera 180 euros par mégawattheure. Pour la CSC, cet accord est un bon début, mais ce plafond devra s’accompagner de mesures d’aides nationales supplémentaires si les prix du gaz s’envolent de nouveau sur les marchés.

Les producteurs d’électricité doivent eux aussi faire des concessions: un plafond de 130 euros par mégawattheure leur est imposé. Au-delà de ce plafond, ils doivent renoncer à 100% des bénéfices. S’ils produisent de l’électricité à partir de la biomasse et de la combustion de déchets urbains, le plafond est de 180 euros par mégawattheure.

Des factures d’acompte faramineuses

Face à la cherté de l’énergie et malgré la légère diminution actuelle des prix, bon nombre de gens n’osent guère – voire plus du tout – allumer leur chauffage. Un optimiste dira que la nécessité d’une transition énergétique est désormais incontestable. Un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie révèle un regain d’intérêt pour les énergies renouvelables en tant que source d’approvisionnement. La capacité mondiale totale des énergies renouvelables devrait même être quasiment doublée dans les cinq prochaines années. Un tel résultat nous rapprocherait des objectifs fixés en 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.

Pourtant, le citoyen ordinaire éprouve souvent des difficultés à payer ses factures d’acompte. Le tarif social élargi – dont bénéficient un million de ménages vulnérables – avait été prolongé jusque fin mars. Ce même public bénéficie désormais d’une nouvelle mesure: le «paquet énergie» du gouvernement fédéral, c’est-à-dire une réduction de 135 euros sur la facture de gaz et de 61 euros sur la facture d’électricité en novembre et en décembre, est aussi accordée en janvier, en février et en mars 2023. Le chèque mazout non récurrent – qui a été porté de 225 à 300 euros en septembre – peut toujours être demandé en ligne ou sur papier. Les personnes qui se chauffent aux pellets auront droit à une prime de crise de 250 euros, mais ils ne peuvent pas encore la demander.

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Face à la cherté de l’énergie et malgré la légère diminution actuelle des prix, bon nombre de gens n’osent guère – voire plus du tout – allumer leur chauffage.

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En 2023 aussi, la CSC continuera de réclamer des aides pour ceux qui restent sur la touche.

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