close

Une question ou une remarque? Faites-le nous savoir!

Syndicaliste // Confédération des syndicats chrétiens (CSC) // Secrétariat de rédaction // Donatienne Coppieters // syndicaliste@acv-csc.be // Besoin de plus d'informations? Visitez www.cscmilitants.be

Terug naar huidig nummer

INTERIM /

Tout ce que l’entreprise intérimaire ne vous dit pas

Un échantillon des droits des intérimaires


• Si le contrat est résilié unilatéralement par l’entreprise de travail intérimaire, le travailleur intérimaire a droit à un salaire jusqu’à la fin du contrat, sauf si une autre mission lui est proposée pour les jours restants, selon les mêmes conditions de travail et de rémunération.

• L’intérimaire a le droit de bénéficier du même salaire et des mêmes avantages (chèques-repas, primes, etc.) que les travailleurs permanents qui exercent un travail équivalent!

• Un intérimaire a également droit à des jours fériés payés pendant la durée du contrat, entre deux contrats et, moyennant l’ancienneté nécessaire, également après la fin du contrat, tant qu’il ne travaille pas ailleurs!

• Si l’intérimaire a travaillé au moins 65 jours en tant qu’intérimaire entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, il a droit à une prime de fin d’année intérimaire (8,33% de son salaire brut) et à une prime syndicale de 112 euros s’il est syndiqué (quelle que soit son ancienneté d’affiliation à la CSC).

• Si le travailleur intérimaire est toujours malade à l’issue de son contrat et s’il a un mois d’ancienneté auprès de la même entreprise de travail intérimaire et du même utilisateur, il a droit à une indemnité complémentaire (à charge de l’entreprise de travail intérimaire) en plus de l’indemnité de la mutualité. Il doit toutefois présenter son certificat médical à temps (dans les 2 jours ouvrables).

• Si l’intérimaire est malade, il a droit au salaire garanti jusqu’à la fin de son contrat, à condition qu’il ait un mois d’ancienneté auprès de la même entreprise de travail intérimaire et qu’il présente son certificat médical dans les délais. Pour la CSC, il est inacceptable de «supprimer» de l’ancienneté en raison de la prise d’un congé annuel (auquel le travailleur intérimaire a bien entendu également droit) si cette suppression le prive du droit au salaire garanti en cas de maladie, par exemple.

• Un intérimaire qui a presté 32 jours effectifs entre le 1er novembre 2023 et le 31 janvier 2024 est autorisé à voter dans l’entreprise où il travaille. Les intérimaires qui ne sont plus dans l’entreprise au moment du vote (ou qui ne sont pas sous contrat à ce moment-là) jouissent éga­­lement de ce droit.

Pour plus d’informations, consultez notre site: www.interimunited.be